Une constellation familiale ou systémique est un processus de prise de conscience dans le présent, qui permet de tirer
sur le fil pour démonter ou détricoter ce qui a été mal construit/compris dans le passé...
Dans le même temps, elle permet de réorganiser ce qui peut advenir désormais en conscience. On pourrait donc dire qu'en une heure environ, les constellations familiales "remettent de l'ordre"
dans l'inconscient.
En groupe ou en individuel. Sur une question précise ou une aspiration fondamentale : vivre en bonne santé, heureux, sans les obstacles récurrents, par exemple ...
Pour dépasser une histoire personnelle ou transgénérationnelle qui encombre.
En groupe, l'effet cathartique (support du groupe dans l'effet de guérison) permet de travailler les traumatismes
en se sentant soutenu : le silence accueille, les respirations sont suspendues ou vont au rythme de l'émotion. Tout le cercle encourage et accepte que la blessure originelle soit dépassée.
Les représentants: Comme dans un jeu de rôle, certaines personnes sont choisies pour représenter le système de la
personne qui "constelle". Cette représentation est un cadeau de réciprocité : bien souvent, ce qui est vécu "à la place" de l'autre ne l'est pas par hasard. Souvent, cette représentation permet
de revisiter ses propres sensibilités. Représenter est donc déjà apprenant.
Les participants qui ne sont pas choisis ont un rôle également même s'il est plus discret : ils/elles accueillent le
travail de conscience.
Celui/Celle qui constelle dépose en confiance sa question préoccupante, en secret ou dans le cadre sécurisé de la
confidentialité. Il/Elle apporte au groupe son désir d'améliorer sa condition de vie. Il/Elle reçoit ce que le système peut lui donner : en général, un grand élan de vie et beaucoup d'amour.Tout
ce processus (la question soumise à la méthode + le groupe et le phénomène de représentation) permet à chacun de grandir vers plus de liberté, d'humanité.
Source : Cofasy (Constellations Familiales Systémiques) groupe des praticiens certifiés autour d'une éthique de travail commune
Constellatrice : Christine Huon, membre Cofasy
Le syndrome du jumeau perdu
Institut de Formations en Kinésiologie - Constellations - Reïki·mardi 12 juin 2018
On méconnaît souvent à quel point le vécu in-utéro est important et impacte le restant de notre
vie.
Beaucoup d’être humain commence ce voyage accompagné d’un jumeau (on parle de 1 sur 10), mais un seul
termine le voyage par la naissance (seulement 1 sur 70 a finalement un frère/soeur jumeau à la naissance)
Ce survivant vit parfois cette perte comme un choc inouï dont il n’a pas de souvenir conscient en
grandissant. Mais persiste, un grand vide intérieur qui va l’accompagner toute sa vie. Il peut ressentir également la solitude, la culpabilité, la nostalgie sans comprendre pourquoi. Et le besoin
de fusionner avec un membre de sa fratrie puis avec un partenaire.
L’apparition de l’échographie a permis de détecter les grossesses multiples dès le premier trimestre, ce
qui n’était pas possible avant cet examen. De nombreuses femmes ont vécu une fausse couche par le passé sans s’en apercevoir. Un des fœtus n’étant pas viable, l’autre restant dans la vie, la
grossesse se poursuit.
Le syndrome du jumeau perdu concerne un grand nombre de ces grossesses multiples et cela est souvent le
cas lors des fécondations médicalement assistées.
Au début des années 50, la croyance était qu’un bébé était vierge de toute émotion, “une page blanche”.
Jusque dans les années 70, a révélé le neuroscientifique Sid Kouider au public, on a beaucoup opéré les bébés sans anesthésie pour éviter les risques liés à celle-ci et parce que l’on considéré
que ce n’était pas la peine car les bébés n’étaient pas vraiment conscients et que de toute façon ils ne s’en rappelleraient pas.
Aujourd’hui, on sait que l’être humain garde en mémoire ce qui s’est passé pour lui in utéro.
Avant la pilule, les avortements étaient une réalité fréquente. Le psychanalyste Ludwig Janus parle de
plusieurs clients ayant survécu à une tentative d’avortement. Dans leurs rêves, ils se souvenaient de l’aiguille, de la peur et de l’avortement tenté.
Le psychiatre américain, Stanislav Grof, a découvert de nombreux liens entre le vécu prénatal, les
expériences de naissance et leurs répercussions sur la vie entière.
Les symptômes de clients ayant vécu la perte d’un jumeau :
« Je ne suis jamais satisfaite, j’ai toujours l’impression qu’il me manque quelque chose pour être bien.
»
« Je me sens seul depuis toujours »
« Je suis très fusionnelle avec mon mari. J’ai une peur panique qu’il me quitte. »
« J’ai des difficultés relationnelles. Je ne trouve pas la « bonne personne ».
Les Constellations Familiales
Cette méthode permet de trouver avec efficacité des solutions pour des problèmes provenant de l’histoire
familiale.
Les participants du groupe peuvent être choisis, par rapport à un thème, pour représenter une personne et
être « constellés » dans « le champ » (l’espace de travail) pour mettre en lumière la relation entre les personnes concernées et apercevoir les conflits non résolus. Ensuite, il s’agit de trouver
une solution adéquate au problème, une meilleure place par exemple. Ce qui aura un impact positif ensuite dans la vie quotidienne de la personne.
Les possibilités de travail avec cette méthode sont très nombreuses.
Dans le cas du Syndrome du jumeau perdu, ce travail va aider la personne à découvrir ce qui lui manque, à
faire le deuil de « son autre », à comprendre ses ressentis douloureux, à soigner cette blessure, à se sentir « complet ».
Aussi, tout le monde ne souffre pas de la même manière d’avoir perdu son jumeau au début de la vie
intra-utérine. Je connais même une personne très vivante et positive qui a pris de cette expérience la victoire d’être le vivant.
Mais si vous en souffrez, n’hésitez pas à venir consteller.
Christine Huon
(Constellatrice familiale et systémique & formatrice)
« Âme ou sœur
Jumeau ou frère
De rien mais qui es-tu
Tu es mon plus grand mystère
Mon seul lien contigu
Tu m'enrubannes et m'embryonnes
Et tu me gardes à vue
Tu es le seul animal de mon arche perdue (…)
Moi, je suis ton autre
Si nous n'étions pas d'ici
Nous serions l'infini
Et si l'un de nous deux tombe
L'arbre de nos vies
Nous gardera loin de l'ombre
Entre ciel et fruit
Mais jamais trop loin de l'autre
Nous serions maudits
Tu seras ma dernière seconde
Car je suis seule à les entendre
Les silences et quand j'en tremble (...)
Paroles de Maurane et Lara Fabian – Tu es mon autre
Si vous êtes intéressé par le sujet :
- Le jumeau perdu, conte thérapeutique de Marie-Eve Mespouille
- Un seul être vous manque, auriez-vous perdu un jumeau ? Dr Claude Imbert
- Le syndrome du jumeau perdu de Alfred et Bettina Austermann (Ed Souffle d’or)
- De mémoires de fœtus, l’héritage familial s’inscrit dans nos cellules dès la conception de Edmée
Gaubert (Ed Souffle d’or)
Certaines personnes vivent mal sans savoir pourquoi.
Les causes peuvent se trouver dans l’inconscient familial et être totalement inconnues de la personne en mal être ou alors elles les a occultées, oubliées pour s’en protéger.
Mettre à jour, (Re) découvrir l’événement antérieur va alors lui permettre de retrouver le chemin du bien-être et son libre arbitre.
Chacun a sa place, c’est le principe d’appartenance
A l’intérieur d’un système familial, il est important que chaque personne soit à sa juste place. Cela détermine en
grande partie son équilibre et le bien-être de ses différents membres.
A partir de la conception, nous avons une place et appartenons au système familial, c’est le principe d’appartenance. Le
principe d’ordre est que le premier conçu est le premier de la fratrie, qu’il soit vivant ou pas; ensuite le deuxième ... etc.
Travailler sur sa place dans la famille est efficace; c’est un pas important vers une réparation du système.
Le principe d’intrication, qu’est-ce que c’est ?
On parle d’intrication lorsqu’ on vit la vie d’un autre membre de son système familial .
Nous observons régulièrement en constellation familiale l’intrication avec un enfant décédé avant soi dans sa famille,
et plus particulièrement, dans sa fratrie. Soit un enfant décédé à la naissance, ou pendant la grossesse ( un avortement ou une fausse couche)
Un enfant existe pleinement dans l’inconscient de ses parents et dans l’inconscient collectif, “dans l’âme du système
familial”, dès sa conception. Donc, bien avant sa naissance.
Le deuil d’une fausse couche est souvent tu, occulté, parfois même minimisés “tu es jeune, tu en auras
d’autres”. La mère, plus touchée à l’intérieur de son être, refoulera sa douleur et cherchera à “oublier” cet enfant qu’elle a porté et qui est mort prématurément.
Un frère, une sœur ou parfois un descendant peut voir sa vie influencée par cette fausse couche (comme par un avortement ou un bébé mort-né) et cela, même si l’existence de cette perte n’est pas
connue. La personne intriquée peut aussi vouloir inconsciemment le rejoindre dans la mort, elle
pourra alors avoir des comportements “à risque”, être sujette aux accidents...
Vivre la vie d’un “fantôme” - Etre intriqué
Certains signes :
- Difficulté à vivre sa
vie
- Difficulté à trouver
sa place
- Difficulté à
s’intégrer dans un groupe
- Difficulté dans ses
relations
- Ne pas oser exprimer
ses besoins
- Avoir la
sensation de ne pas être important
- Ne pas parvenir à se
faire entendre, à être vu, reconnu.
- Se sentir “utilisé”
par les autres.
- Accorder plus
d’importance aux autres qu’à soi-même.
- Jouer les
“Saint-Bernard” - Etre le Sauveur
- Frôler la mort
- Avoir des problèmes
de déplacement
- Dépression,
nostalgie, “mal de vivre”
Les constellations familiales vont permettre à chacun d’être reconnu et d’avoir sa place. Un travail sur la personne intriquée lui permettra de se retrouver elle-même - dans la vie - sans
plus s’identifier au défunt. Ce dernier, pourra alors trouver sa vraie place - dans la mort .
Le constellant pourra alors vivre pleinement sa vie et se sentir vivant.
Christine Huon, Constellatrice en Constellations familiales systémiques - Kinésiologue - Energéticienne - Formatrice à l’ IFK - Péruwelz